Doit-on porter plainte après un accident pour toucher des indemnités ?

Doit-on porter plainte après un accident pour toucher des indemnités ?

Après un accident, la question de porter plainte pour obtenir des indemnités se pose souvent. Cette démarche, bien que cruciale dans certains cas, soulève de nombreuses interrogations quant à sa nécessité et son efficacité. Le dépôt de plainte auprès de la police peut avoir une influence considérable sur le processus d’indemnisation des préjudices subis, qu’ils soient corporels ou matériels.

Explorons les raisons pour lesquelles il peut être judicieux de porter plainte suite à un accident, ainsi que les alternatives possibles. La procédure à suivre pour déposer une plainte et son impact sur l’indemnisation. En fin de compte, cette analyse vise à aider les victimes d’accidents à prendre une décision éclairée sur la meilleure façon d’agir pour protéger leurs droits et obtenir une juste compensation.

Qu’est-ce qu’un dépôt de plainte ?

Le dépôt de plainte est une démarche essentielle pour les victimes d’infractions, y compris dans le cas d’accidents. Cette procédure a pour objectif d’informer les autorités compétentes d’une infraction et de demander des sanctions pénales contre l’auteur présumé. Bien que le dépôt de plainte ne soit pas toujours indispensable pour obtenir une indemnisation après un accident, il peut avoir une influence sur le processus d’indemnisation des préjudices subis.

Définition du dépôt de plainte

Le dépôt de plainte est l’acte par lequel une personne signale une infraction dont elle a été victime aux forces de l’ordre ou au procureur de la République. Dans le contexte d’un accident, porter plainte signifie exprimer son intention d’obtenir réparation du préjudice subi. Cette démarche peut être effectuée auprès de la gendarmerie, du commissariat de police ou directement auprès du procureur de la République.

La loi du 15 juin 2000 stipule que toute unité de police ou de gendarmerie a l’obligation de recevoir une plainte, quel que soit le lieu où l’accident s’est produit. Le dépôt de plainte donne lieu à l’établissement d’un procès-verbal et à la délivrance immédiate d’un récépissé à la victime. Ce document mentionne les délais de prescription de l’action publique et la possibilité d’interrompre ce délai en déposant une plainte avec constitution de partie civile.

Qui peut porter plainte

Toute personne, qu’elle soit majeure, mineure ou sous protection juridique, a le droit de porter plainte si elle est victime d’une infraction. Il est important de noter qu’une personne mineure n’a pas besoin d’être accompagnée pour déposer plainte si elle est victime d’une infraction. La plainte peut être déposée contre une personne physique ou une personne morale, comme une entreprise ou une association.

Dans le cas d’un accident, la victime ou un proche peut porter plainte. Il n’est pas nécessaire de qualifier juridiquement l’infraction lors du dépôt de plainte. Une simple description des faits suffit pour entamer la procédure.

Délais pour porter plainte

Les délais pour porter plainte, également appelés délais de prescription, varient selon la nature de l’infraction :

  • Pour les contraventions : 1 an
  • Pour les délits : 6 ans
  • Pour les crimes : 20 ans

Dans le cas spécifique des accidents de la circulation, la victime dispose généralement de trois ans à compter de la date de l’accident pour porter plainte. Il est possible de porter plainte même si, dans un premier temps, la victime a répondu aux gendarmes qu’elle ne souhaitait pas le faire lors de l’établissement du procès-verbal.

Il est crucial de respecter ces délais, car une fois qu’ils sont écoulés, la plainte ne peut plus aboutir. En règle générale, le délai de prescription commence à courir à partir du jour où l’infraction a été commise.

En conclusion, bien que le dépôt de plainte ne soit pas toujours obligatoire pour lancer une procédure d’indemnisation après un accident, il peut avoir une influence sur le processus et contribuer à la protection des droits de la victime. Il est donc important de bien comprendre cette démarche et ses implications pour prendre une décision éclairée en cas d’accident.

Les raisons de porter plainte après un accident

Porter plainte après un accident de la route peut avoir une influence considérable sur le processus d’indemnisation des préjudices subis. Bien que le dépôt de plainte ne soit pas toujours indispensable pour obtenir une indemnisation, il présente plusieurs avantages importants pour les victimes.

Obtenir une enquête officielle

Le dépôt de plainte déclenche une enquête officielle menée par les forces de l’ordre. Cette enquête a pour objectif de déterminer les circonstances précises de l’accident et d’établir les responsabilités en cause. L’enquête peut s’avérer primordiale, car elle permet de recueillir des preuves et des témoignages essentiels pour déterminer le droit à indemnisation de la victime.

Les compagnies d’assurance attendent souvent les conclusions du rapport d’enquête pour initier le processus d’indemnisation. C’est particulièrement le cas lorsque la victime était conducteur et qu’une faute de conduite lui est reprochée. L’enquête officielle peut donc jouer un rôle crucial dans la reconnaissance des préjudices subis.

Établir les responsabilités

Le dépôt de plainte permet d’informer la justice qu’une infraction a été commise et que la victime s’en estime lésée. Cette démarche contribue à établir officiellement les responsabilités des parties impliquées dans l’accident. En cas de désaccord sur les circonstances de l’accident ou de contestation de la responsabilité par le tiers, la plainte peut aider à clarifier la situation.

L’établissement des responsabilités est essentiel pour déterminer le droit à indemnisation de la victime. Si la responsabilité est contestée, la victime peut être amenée à fournir des preuves supplémentaires pour étayer sa version des faits. Le dépôt de plainte peut faciliter ce processus en offrant un cadre officiel pour la présentation des preuves et des témoignages.

Faciliter l’indemnisation

Bien que le dépôt de plainte ne garantisse pas automatiquement l’indemnisation, il peut grandement faciliter le processus. En se constituant partie civile, la victime peut solliciter l’indemnisation de ses préjudices corporels, économiques ou matériels directement auprès du tribunal. Cette démarche peut être particulièrement utile si les discussions avec l’assureur n’ont pas permis de trouver un accord satisfaisant.

Il est important de noter que l’indemnisation des dommages corporels ou matériels subis par les victimes d’accidents de la circulation est assurée par le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages (FGAO) en cas de conducteurs non assurés ou inconnus. Le dépôt de plainte peut faciliter l’accès à cette indemnisation en fournissant des preuves officielles des préjudices subis.

En conclusion, bien que le dépôt de plainte ne soit pas obligatoire pour obtenir une indemnisation après un accident, il peut considérablement faciliter le processus en déclenchant une enquête officielle, en établissant les responsabilités et en ouvrant la voie à une indemnisation plus rapide et plus complète des préjudices subis.

La procédure de dépôt de plainte

Le dépôt de plainte après un accident est une démarche importante pour les victimes cherchant à obtenir des indemnités. Bien que non obligatoire, cette procédure peut avoir une influence considérable sur le processus d’indemnisation des préjudices subis. Voici les étapes essentielles à suivre pour déposer plainte efficacement.

Où déposer plainte

Les victimes d’un accident de la route ont plusieurs options pour déposer plainte. La première consiste à se rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie la plus proche du lieu de l’incident ou du domicile de la victime. Il est important de noter que les forces de l’ordre sont légalement tenues de recevoir les plaintes, même si l’accident s’est produit dans une autre juridiction.

Une autre possibilité est d’adresser une plainte par courrier au procureur de la République du tribunal judiciaire compétent. Cette option peut être préférable pour les personnes ayant des difficultés à se déplacer ou souhaitant prendre le temps de rédiger leur plainte avec soin.

Dans certains cas, notamment en présence de blessures graves, les services de police peuvent se déplacer à l’hôpital pour recueillir la plainte de la victime. Cette flexibilité permet de s’assurer que toutes les victimes, quel que soit leur état de santé, puissent exercer leur droit de porter plainte.

Documents nécessaires

Pour que le dépôt de plainte soit efficace, il est crucial de rassembler certains documents essentiels. Voici une liste des éléments à préparer :

  1. Une pièce d’identité
  2. Le récit détaillé des faits, incluant la date, l’heure et le lieu de l’accident
  3. Les certificats médicaux constatant les blessures et prescrivant une éventuelle interruption temporaire de travail (ITT)
  4. Les photos des dommages matériels et des blessures, si disponibles
  5. Les coordonnées des témoins éventuels
  6. Le constat amiable, s’il a été établi
  7. Tout autre document pertinent pouvant étayer la plainte

Ces documents permettront d’appuyer la plainte et de fournir aux autorités les informations nécessaires pour mener leur enquête.

Déroulement du dépôt

Le dépôt de plainte se déroule généralement en plusieurs étapes. Tout d’abord, la victime est invitée à relater en détail les circonstances de l’accident. Un officier de police judiciaire enregistre cette déclaration et pose des questions pour clarifier certains points si nécessaire.

Ensuite, la victime doit fournir tous les documents et preuves en sa possession. L’officier les examine et peut en conserver certains pour les besoins de l’enquête.

Une fois la plainte enregistrée, un récépissé est remis à la victime. Ce document est important car il prouve que la plainte a bien été déposée et peut être utile dans les démarches ultérieures, notamment auprès des assurances.

Il est conseillé de déposer plainte le plus rapidement possible après l’accident, idéalement dans les jours qui suivent. Cependant, la loi prévoit un délai de prescription de trois ans pour les accidents de la route, ce qui laisse un certain temps pour agir si des complications surviennent ultérieurement.

En conclusion, bien que le dépôt de plainte ne soit pas obligatoire pour obtenir des indemnités après un accident, cette démarche peut grandement faciliter le processus d’indemnisation et aider à établir clairement les responsabilités. Il est donc recommandé d’y recourir, en particulier en cas de préjudice corporel important ou de litige sur les circonstances de l’accident.

Les alternatives au dépôt de plainte

Bien que le dépôt de plainte puisse avoir une influence sur le processus d’indemnisation des préjudices subis après un accident, il existe des alternatives qui peuvent être envisagées dans certaines situations. Ces options peuvent parfois s’avérer plus rapides ou plus adaptées selon les circonstances de l’accident.

Déclaration à l’assurance

La déclaration à l’assurance est une étape essentielle, qu’il y ait eu dépôt de plainte ou non. Selon l’article L. 113-2 du Code des assurances, il existe une obligation légale de déclarer tout sinistre pouvant entraîner une indemnisation. Cette déclaration doit être faite dans un délai de 5 jours ouvrés pour la plupart des sinistres, à compter du jour où vous en prenez connaissance.

Pour effectuer cette déclaration, vous devez fournir à votre assurance les documents suivants :

  • Un certificat médical ou d’hospitalisation
  • Un avis d’arrêt de travail, si nécessaire
  • Votre exemplaire du constat d’accident dûment complété

Il est important de respecter ces délais et obligations pour éviter tout risque de déchéance de garantie.

Règlement à l’amiable

Dans certains cas, notamment pour des accidents matériels mineurs, un règlement à l’amiable peut être envisagé. Cette option permet d’éviter une augmentation de la prime d’assurance due au malus. Cependant, il est crucial de prendre certaines précautions :

  1. Établir un constat amiable, même s’il n’est pas immédiatement envoyé à l’assurance
  2. S’assurer que la responsabilité de l’accident est clairement établie et acceptée par les deux parties
  3. Obtenir un devis écrit d’un carrossier pour chiffrer précisément les dommages
  4. Effectuer le règlement par chèque sur la base du devis

Il est important de noter que cette option n’est pas recommandée en cas de dommages corporels, même légers. Dans ce cas, il est préférable d’établir un constat amiable et de le transmettre à l’assurance.

Recours civil

Si vous souhaitez obtenir des indemnités pour les dégâts subis sans passer par la voie pénale, vous pouvez opter pour un recours civil. Cette procédure permet de demander réparation des préjudices subis devant les juridictions civiles, indépendamment de tout procès pénal.

Le recours civil peut être particulièrement utile dans les situations où :

  • L’accident n’implique pas d’infraction pénale
  • Vous souhaitez uniquement obtenir une indemnisation sans nécessairement chercher une sanction pénale
  • Les négociations amiables avec l’assurance n’ont pas abouti à un accord satisfaisant

Il est important de noter que même sans dépôt de plainte, vous pouvez obtenir une copie du procès-verbal d’enquête auprès de votre compagnie d’assurance ou du Parquet sur demande de votre avocat. Ce document peut s’avérer crucial pour étayer votre demande d’indemnisation.

En conclusion, bien que le dépôt de plainte puisse être utile dans certains cas, il existe des alternatives qui peuvent parfois s’avérer plus adaptées selon les circonstances de l’accident. Il est essentiel de bien évaluer la situation et de choisir la voie la plus appropriée pour obtenir une juste indemnisation des préjudices subis.

Plainte et indemnités : ce qu’il faut retenir

Le dépôt de plainte après un accident a une influence considérable sur le processus d’indemnisation des préjudices subis. Bien qu’il ne soit pas toujours obligatoire, cette démarche peut faciliter l’obtention d’une juste compensation en déclenchant une enquête officielle et en établissant clairement les responsabilités. Cependant, il existe des alternatives comme la déclaration à l’assurance ou le règlement à l’amiable qui peuvent s’avérer plus adaptées dans certains cas.

En fin de compte, le choix de porter plainte dépend des circonstances spécifiques de l’accident et des objectifs de la victime. Quelle que soit l’option choisie, il est essentiel d’agir rapidement et de rassembler toutes les preuves nécessaires pour étayer sa demande d’indemnisation. En gardant à l’esprit les avantages et les inconvénients de chaque approche, les victimes d’accidents peuvent prendre une décision éclairée pour protéger leurs droits et obtenir une compensation équitable.

La FAQ sur porter plainte après un accident

Pourquoi est-il conseillé de porter plainte après un accident de la route ?

Porter plainte après un accident de la route est crucial pour faire valoir vos droits et assurer que les responsables soient tenus pour comptables de leurs actes. Cela garantit également une enquête détaillée sur les circonstances de l’accident et facilite l’obtention d’indemnisations pour les préjudices subis.

Comment peut-on être indemnisé suite à un accident ?

Pour obtenir une indemnisation après avoir subi des dommages corporels dans un accident, il est nécessaire de déclarer l’accident à l’assurance du conducteur reconnu responsable dans un délai de 5 jours ouvrés.

Quels sont les avantages de porter plainte ?

Porter plainte permet de signaler officiellement l’infraction au procureur de la République ou au juge d’instruction, ce qui peut mener à des sanctions pénales et, éventuellement, civiles contre l’auteur des faits.

Quand est-il approprié de demander réparation pour un préjudice moral ?

Une demande de réparation pour préjudice moral peut être formulée lorsqu’une personne endure des souffrances psychologiques ou morales suite à un événement traumatisant, comme un accident, une agression, ou le décès d’un proche.

SUR CE,
Il convient, dans un souci de bonne administration de la justice, d’ordonner la jonction des procédures.

1/ Sur les préjudices personnels:
II ressort des témoignages des proches de Louis X que ses filles l’ont entouré et soutenu pendant toute la maladie ce qui a supposé pour Mme X notamment de nombreux allers-retours entre la Normandie où elle habite et le domicile de son père à Maubeuge.
Mmes X et Y ont incontestablement subi un préjudice moral dû au bouleversement dans leurs conditions d’existence en raison de l’état de leur père jusqu’à on décès et à la souffrance causée par la perte douloureuse de celui-ci.
A cet égard la somme offerte par le Fonds apparaît insuffisante pour assurer la réparation intégrale de ces préjudices d’affection et d’accompagnement. II convient en conséquence de condamner le FIVA à payer à Mmes X et Y les sommes de 15 000 euros chacune de ce chef.

2/ Sur l’action successorale Sur le préjudice physique:
Les filles de Louis X font état de la particulière exigence du parcours de soins subi par leur père et des souffrances endurées attestées par ses proches notamment en raison des difficultés d’oxygénation.
Pour s’opposer à la majoration de son offre, le FIVA fait remarquer qu’il n’existe aucune documentation clinique pour la période du 30 octobre 2013 au 13 juillet 2015 et que la victime présentait un état antérieur sans rapport avec l’amiante, notamment un tabagisme, responsable de difficultés respiratoires.

Louis X a souffert d’un cancer broncho-pulmonaire qui a nécessité une lobectomie pulmonaire inférieure gauche avec curage ganglionnaire le 8 octobre 2013 ainsi que deux cures de chimiothérapie. II est établi qu’il présentait un état antérieur interférent à savoir un tabagisme à raison de 12 cigarettes par jour de 12 à 55 ans et une broncho pneumopathie chronique obstructive, cette affection ayant nécessairement des répercussions sur le plan respiratoire.
En considération de l’ensemble de ces éléments établissant l’importance des souffrances physiques en relation avec la pathologie résultant de l’exposition à l’amiante, de la durée de la maladie et des pathologies intercurrentes, l’indemnisation du préjudice physique de Louis X sera fixée à la somme de 23 000 euros.

Sur le préjudice moral:
Le Fiva ne conteste pas la réalité du préjudice moral invoqué par les consorts X mais considère que les affections intercurrentes indépendantes de l’amiante influaient nécessairement sur l’état psychique de la victime et qu’il n’est produit aucun élément médical faisant état d’un, suivi spécialisé et précisant les contours de cet état.
Au vu des attestations de proches versées aux débats qui établissent la souffrance morale de Louis X face à une maladie qui n’a pu être guérie malgré l’importante prise en charge médicale et dont il est décédé à 77 ans, la cour est en mesure d’évaluer son préjudice moral à la somme de 50 000 euros.

Sur le préjudice d’agrément:
Ainsi que le fait remarquer à juste titre le FIVA, le préjudice d’agrément vise l’indemnisation du préjudice lié à l’impossibilité pour la victime de pratiquer régulièrement une activité spécifique sportive ou de loisirs.
En l’espèce, les consorts X soutiennent que leur père était très actif et connaissait de nombreuses passions ou centres d’intérêt, notamment la pêche qu’il pratiquait de manière régulière.
II est attesté notamment par M. X et M. Yves Y que Louis X aimait particulièrement s’adonner à la pêche et qu’il a été très attristé de devoir abandonner cette activité de loisir spécifique.
Au vu de ces éléments, il y a lieu d’allouer au titre de la réparation du préjudice d’agrément la somme de 18 000 euros.

Sur le préjudice esthétique:
Tenant compte de la cicatrice nécessairement laissée par la lobectomie et le port d’un appareil d’oxygénation, le préjudice esthétique de Louis X sera réparé intégralement par l’octroi d’une somme de 2 000 euros.

3/ Sur les autres demandes:
Les sommes allouées porteront intérêt au taux légal à compter du prononcé du présent arrêt conformément à l’article 1231-7 du code civil.
Conformément à l’article 31 du décret n°2001-963 du 23 octobre 2001 les dépens sont à la charge du FIVA.
II sera accordé la somme précisée au dispositif sur le fondement de l’article 700 du code de procédure civile.

PAR CES MOTIFS:

Statuant publiquement, contradictoirement et en dernier ressort,
Ordonne la jonction des procédures N°16/4568 et 16/4567,
Condamne le FIVA à payer aux consorts X:
– au titre du préjudice moral de Mmes X et Y la somme de
15 000 euros chacune,
– au titre de l’action successorale:
•23 000 euros au titre du préjudice physique de leur auteur,

• 50000 euros au titre de son préjudice moral,
• 18 000 euros au titre de son préjudice d’agrément, •2000 euros au titre du préjudice esthétique,
Dit que ces sommes porteront intérêt au taux légal à compter du prononcé du présent arrêt,
Dit que les sommes déjà versées par le FIVA viendront en déduction de celles allouées par la cour,
Condamne le FIVA à payer aux consorts X la somme de 1500 euros en application de l’article 700 du code de procédure civile,
Rejette toutes autres demandes,
Laisse les dépens à la charge du FWA.
LE GREFFIER LE PRESIDENT

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